A qui le tour ? l'Iran ou la Syrie ?

Tony Blair, premier ministre britanique jusqu'en 2007, est actuellement émissaire du Quartet pour le Moyen-Orient, cet organisme informel qui regroupe, sur le dossier israélo-palestinien, l'Union européenne, la Russie, les États-Unis et l'ONU.

Durant son mandat de premier ministre il s'est illustré en apportant un soutien sans faille au président américain George W. Bush lors de la guerre en Irak en 2003. Il devint alors le porte-parole des États-Unis, s’opposant au président français Jacques Chirac, leader de l’opposition à la guerre. Considéré comme plus persuasif que Bush, Blair donna de nombreux arguments pour renverser Saddam Hussein. Arguments souvent infondés ( armes de destruction massive ).

Le 9 septembre, dans une interview publiée par le Times, tony Blair averti que la guerre de l'Occident contre l'extrémisme était loin d'être finie. Il reconnait avoir sous estimé les difficultés des guerres irakienne et afghane et jette cette responsabilité sur l'Iran : "un des principaux problèmes en Irak avait été l'intervention continue de l'Iran, de même qu'en Afghanistan" et accuse Téhéran d'avoir tout fait pour prolonger ces conflits. il regrette que les opérations s'éternisent dans ces deux pays et que les risques d'attentats terroristes subsistent. "Nous avons encore un long chemin (à parcourir) pour en sortir" .

L'acquisition d'armes nucléaires par l'Iran "déstabiliserait la région très, très gravement" ajoute t il.

Concernant la Syrie, il estime que la position "intenable" du président Bachar Al-Assad mériterait une plus grande pression des gouvernements internationaux.